What France needs ?
Sur le conseil de Dubuc que je lis régulièrement avec plaisir, j'ai parcouru avec grand intérêt le dossier consacré à la France par le magazine britanique The Economist.
Lire la presse étrangère lorsqu'elle aborde des sujets qui nous touchent en tant que Français permet de prendre du recul et d'éviter d'avoir le point de vue partisan vehiculé par Libération ou le Figaro.
J'ai aprécié la comparaison entre la situation de la France d'aujourd'hui et celle de la Grande Bretagne dans les années soixante dix.
Cette comparaison se situe au niveau économique essentiellement avec des chiffres tels que le GDP et la baisse du chômage en période de reprise de l'activité.
Le pragmatisme des anglais qui privilégient des méthodes parfois douloureuses mais permettant de redonner un certain dynamisme à une économie m'ont toujours séduit.
François Lenglet dans ses carnets du mois que vous trouverez dans le magazine "Enjeux Les échos" parle de l'affrontement Sarko-Ségo comme d'une fiction sympathique qui est à la vie politique ce que Desperate Housewife est à Marcel Proust.
What France needs ? Cela fait plus de 30 ans que nos politiques cherchent à répondre à cette question mais tant que nous resterons dans une logique politico-démago-médiatique, la mise en place de réformes et la prise de décisions pragmatiques comme nous invitent à le faire les anglais ne se feront que lors d'une crise.
"A morose France has fallen behind its competitors. But there is nothing inevitable about its decline : all it needs is political will." nous dit Sophie Pedder. Le positivisme des anglais devrait montrer à nos gouvernants et futurs gouvernants le chemin à suivre.
N'est il pas temps de cesser de pérorer ?
Le temps des réformes n'est il pas venu ?
En définitive ne suis-je pas trop libéral ou utopiste ?
On attribue je crois à Clémenceau une phrase qui dit: celui qui ne serait pas révolutionnaire à 20 ans ferait douter de son coeur; celui qui ne serait pas conservateur à 60 ferait douter de sa raison...
Entre les deux ont peut souhaiter des réformes, non? Je n'ai jamais été encarté, mais disons de sensibilité de gôche... une fois cela dit, je me suis réveillé finalement assez libéral... Ce n'est plus de l'utopie, c'est du pragmatisme!!! ;-)
Rédigé par : dubuc | 12 novembre 2006 à 11:58
Oui c'est cela le fait de passer de devenir un Jedi ;-) nous devenons pragmatique.
Rédigé par : Arnolux | 14 novembre 2006 à 09:13