C'est fou comme les week-end défilent vite. Chaque lundi matin, lorsque je prends le chemin du bureau, j'ai l'étrange et désagréable impression de poursuivre la semaine précédente. C'est comme si les samedis et dimanches s'étaient volatisés. Et pourtant en regardant en arrière, je m'aperçois que ces deux jours furent bien remplis.
En effet, le week-end avait débuté par de tendres moments de complicité en compagnie de mes gamins ; lesquels m'ont fait la joie de venir me réveiller samedi matin. Ils sont encore trop jeunes pour préparer le petit déjeuner mais j'adore quand ils arrivent pour me dire qu'ils ont fini de dormir et qu'il est temps que je me bouge.
L'après midi, alors que je me retrouvai seul, j'en ai profité pour faire un tour rapide des blogs que j'affectionne et poster l'un ou l'autre commentaire. Je dois reconnaître que j'avais la flemme d'écrire et j'ai préféré lire des notes drôles ou culturelles. D'ailleurs à l'issue de cette promenade virtuelle, je me suis enfoncé dans un fauteuil pour commencer le dernier bouquin de Florian Zeller, Julien Parme. Et oui, c'est étonnant, alors qu'il y a quelques semaines encore je faisais la tournée des grands ducs, les blogs que je parcours me donnent à nouveau envie de lire lascivement sur un fond musical soyeux à tendance jazzy (Lisa Ekdahl et Diana Krall).
La fin de journée s'annonçait par contre beaucoup plus hard moins reposante car une soirée 'no limit' était organisée à Terville. J'en avais tellement entendu parler que je tenais à y participer. Et comme quelques copains s'y rendaient aussi c'était l'occasion de se défouler après une semaine difficile. Mais rapidement je me suis senti offside car il s'agissait en fait du rassemblement de l'ancienne jeunesse festive de Thionville et environs. Bref, après quelques punchs, quelques bières et quelques verres de rouge, j'ai préféré me rentrer sagement.
Le debriefing du lendemain, à l'heure de l'apéro, n'a fait mention d'aucun comas éthylique ni delirium tremens aggravé. Hormis quelques peaux de renard lâchées ça et là dans les buissons, l'ex-jeunesse s'est, semble t-il, assagie. Finalement no-limit a ses propres frontières.
Le week-end aurait donc pu se finir paisiblement mais j'avais oublié qu'un ami devait me ramener un ampli et me donner un coup de main pour brancher mes nouvelles enceintes. Finalement quatre paires d'oreilles (certainement plus si l'on compte les voisins ... qu'ils me pardonnent) ont testé la qualité du son ... Pour les remercier, je ne pouvais faire autrement que de les inviter à diner dans un petit resto et puis prendre le digeo dans quelques bars ouverts le dimanche soir. Comme d'habitude, nous avons refait le monde si vaste qu'il méritait qu'on s'y attarda jusque 3h00 ce matin. Je suis bien heureux de n'avoir bu que du pastis de telle sorte que ce matin, pour reprendre mon chemin, j'étais en pleine forme.
Ah ... les copains ...
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