Bruxelles est une ville formidable au milieu d’un pays étonnant de complexité. Depuis prés de 150 jours maintenant (152 exactement) il n'y a pas de gouvernement en Belgique.
Mercredi fut le comble de la crise avec la rupture du pacte entre les Belges. Cette rupture s’est manifestée à travers le vote flamand sur la scission de BHV. BHV pour Bruxelles-Hal-Vilvorde et non pas le Bazar de l’Hôtel de Ville … même si les élections ici sont un sacré bazar, un énorme foutoir, un monstrueux bordel.
J’ai plusieurs collègues belges qui ont tente de m’expliquer comment la Belgique en est arrive la et de mon cote j’ai beaucoup la presse dont le journal Le Soir et j’avoue ne pas avoir compris grand-chose hormis deux trois points :
- La proportionnelle s’applique pour les élections législatives avec pour conséquence une absence systématique de majorité ; la bipolarité n’existant pas du tout en Belgique.
- Il y a plein de partis politiques en Belgique, a l’instar de ce qu’était le paysage politique de la France au sortir de la seconde guerre mondiale. Chaque parti existe en deux ou trois versions : wallons – flamands et parfois unifies pour la représentation d’une même tendance.
- En Belgique, l’orange bleue n’est pas le fruit que recherchait le fameux reporter belge Tintin, mais la coalition de plusieurs partis du centre gauche jusqu’une droite très à droite.
Bref, présenter un projet commun quand tant de tendances doivent former un gouvernement tout en tenant compte des aspects linguistiques est une veritable gageure voire une plaie pour le pays, habitue depuis toujours a cette periode de ‘no governance’ a l’issue d’une election. Mais plus de 150 jours sans gouvernements est un triste exploit et je me demande si nous ne sommes pas en train d’assister a une Balkanisation de ce pays … au cœur de l’Europe, et dont la capitale, parait-il est celle de l’Europe.
Il est grand temps pour les nous francophones d'admettre que les flamands ne veulent plus de nous.
Séparons-nous. Comme nous sommes le partenaire "floué" battons-nous pour obtenir le maximum.
Si la séparation n'a lieu cette fois-ci, ce sera pour la prochaine alors autant y aller directement.
La Belgique sera Bruxelles et la Wallonie. Les flamands pourront mettre des "made in Vlaanderen" sur leurs productions. (Interdiction pour eux d'utiliser le made in Belgium, ils n'en veulent plus. )
Bruxelles récupérera l'impôt sur le revenu des travailleurs de sa région (loi européenne).
Malgré tout, ce sera galère pour la Wallonie, mais c'est peut-être aussi un moyen de l'obliger à "se bouger".
Bon, je vais augmenter le chauffage et acheter un 4x4 histoire d'accéléré le réchauffement climatique qui risque d'être assez embêtante pour cette fière flandre extrémiste. :D
Rédigé par : Foguenne | 11 novembre 2007 à 13:20
Ce qui me gene le plus dans cette histoire c'est la perte de memoire. En france, l'Est et le Nord furent des regions economiquement fortes a l'epoque de la siderurgie et offrait du travail a nombreux. Aujourd'hui, elles sont deprimees et pourtant font et feront toujours partie de la France.
L'histoire est ainsi que ce qui est vrai un jour ne l'est plus le jour suivant.
Les flammands ont la memoire courte semble t-il et je trouve cette haine completement honteuse et anachronique.
Rédigé par : Arnolux | 28 novembre 2007 à 10:14