Tango et Rock

All you need is love

La dernière compilation des Beatles, revu et remixé me permet de poursuivre mes réflexions à propos du site de rencontre meetic.

En effet, après quelques mois de délires no-limit, de laisser-aller potache, j'ai retrouvé une certaine sérénité et un bien-être confortable. Ainsi il est temps pour moi de me poser un peu. Mon temps de loisir et d'activités étant limité, la solution de rencontrer des personnes par le biais d'internet m'a semblé raisonnable.

Sur base de quelques critères importants voire discriminants pour moi, comme l'age, les enfants, le niveau d'étude, meetic m'a proposé un certain nombre de profils que je consultais avec intérêt. D'ailleurs on ne s'aperçoit pas du temps que l'on passe (gâche) à passer d'une description à l'autre comme l'on passe des rubriques modes, à celles des vêtements ou du mobilier dans n'importe quel catalogue.

Au début, j'étais attentif à chacun des détails mais le peu de succès obtenu m'a amené à appuyer souvent sur le bouton flash afin d'attirer l'intérêt de l'autre, sans réelle justification  ... mais sans plus de succès non plus. Cela dit, me sentant bien dans ma peau et en forme, je n'ai pas souffert de ce manque d'intérêt qui, j'en suis certain, peut blesser certaines personnes fragiles psychologiquement et sensibles au regard des autres.

Finalement, j'ai discuté avec quelques personnes et en ai rencontré cinq jusqu'à ce jour. Même si j'ai horreur de ranger les gens dans des boites, il ressort de ces échanges des points communs entre celles qui cherchent leurs princes charmants ... ou éventuels compagnons et je rejoins Aodai quant aux diverses 'catégories' et je me permets de reprendre certains de ses termes :

1) les obsédées de leur horloge biologique dont les aiguilles déconnent à bloc et qui rêvent d'un mouflet plus que d'un mec un vrai : elles sont nombreuses, qui à l'aube de leurs 35 / 40 ans, s'aperçoivent qu'en dépit de leur belle carrière (et encore ce n'est pas toujours le cas) elles ne sont pas épanouies en tant que femme et souhaitent plus que tout découvrir les joies de la maternité.

2) les désespérées et abandonnées qui cherchent, non pas un compagnon, pour elles mais, un père pour leurs enfants et l'assurance d'une protection financière.

3) les hystériques de la vie de couple, qui seules ou non, ne peuvent supporter de se coucher  dans leur lit froid le soir sans compagnie. Elles cherchent une bouillote à laquelle aucun instant de liberté ne lui sera offert.

4) les solitaires craintives, qui ne veulent pas d'un homme pour de nombreuses raisons que je ne juge pas, mais souhaitent discuter pour que le temps passe plus vite. Celles-ci adorent le 'chat' et les échanges d'e-mail mais refusent toutes possibilités de prendre un café pour faire connaissance.

Par conséquent, après trois mois sur ce site, où je dois reconnaître, je fus régulièrement présent, ne m'a apporté aucun satisfecit ni espoir quant à l'objet de ma recherche.

Mais à l'heure de renoncer à m'y connecter, j'ai eu la joie de rencontrer une personne, charmante et avec qui le courant passe ... Alors que j'allais critiquer la virtualité et les faux espoirs, je dois revoir mon jugement car la suite de cette rencontre ser peut-être une belle histoire.

Cheated Hearts

Il n'est pas simple de se décider de s'inscrire sur meetic, mais une fois reconnu et accepté que cette démarche n'est ni pathétique, ni glauque, j'ai souhaité m'y impliquer de manière consciencieuse et convenable et consenti à prendre un abonnement pour 6 mois.

Avant toute chose, il faut remplir son profil en fournissant des informations relatives au physique, à la situation professionnelle et privée. Ensuite il faut éventuellement rédiger une annonce et afficher sa photo.

Pour illustrer cette note, j'ai choisi le titre Cheated Hearts des Yeah Yeah Yeahs, excellent groupe de rock américain, parce que le monde virtuel est trompeur, mythomane et schizophrène et les bloggueurs le savent bien. Se présenter sur un site internet est purement subjectif et on privilégie de mettre en avant ses qualités et d'y cacher ses défauts. On affiche la photo qui nous met en valeur et non pas celle avec la barbe de trois jours et les yeux rouges, on rédige une annonce qui invite l'autre à s'attarder et y trouver charme et plaisir. Evidemment, je ne déroge pas à cette assertion. Parmi toutes les annonces femmes consultées, il est très rare d'y trouver des mots très directs mais je veux bien croire, néanmoins que c'est plus fréquent que pour les annonces hommes.

Pour ma part, j'ai choisi deux photos : une prise lors de mon voyage au Sénégal et une en N&B prise par Atryu, lors d'une rencontre de bloggueurs. J'ai laissé mon annonce une vingtaine de jours car je l'ai trouvée rapidement nulle dans le sens où j'y faisais ma bio (qui pour intéresser quelqu'une se transforme en nécro ;-)), et je ne parlais pas du sens de ma recherche, de mes gouts et du profil souhaité. Depuis ... toujours pas d'inspiration et pas envie de me prendre la tête.

Enfin, en quelques clics, j'ai déterminé les critères de mon 'idéal' comme ils disent :-) et en avant pour la grande aventure.

Comfortable liar

En parcourant le forum du site les frontaliers, j'ai trouvé une belle histoire à propos du mensonge, que j'ai envie de vous faire partager tout en écoutant Comfortable Liar du groupe de rock Chevelle.

Le sujet du topic était pourquoi les hommes ne savent pas mentir aux femmes ... dans certains cas, comme l'attestent cette histoire, le mensonge a du bon.

Il l'avait rencontrée à la fête du village. Elle était fabuleuse.
Il y avait tellement de regards portés sur elle qu'il a mis des heures à prendre son courage et à l'inviter à boire un café. Elle ne l'avait pas remarqué de toute la journée, et surprise par cette invitation qui semblait beaucoup plus originale que les autres elle accepta.

Il y avait un café pas loin, il tremblait ; son coeur battait tellement fort qu'il n'a pas sorti un seul mot de tout le trajet jusqu'au café. Et une fois à l'intérieur, tellement stressé qu'il n'osait même pas la regarder.
Perturbée par cet état, la jeune fille s'apprêtait à dire "Je vais te laisser" que le jeune homme appela le serveur et demanda du SEL pour le mettre dans le café.

Quel fût la surprise de la jeune fille... 'Du sel ds du café ???'
Même les client des tables voisines le regardèrent surpris...
Le jeune homme était tout rouge, mais pris le sel et le versa dans son café.

"C'est bizarre ... du sel dans du café .."
alors le jeune homme se mit à parler...
"J'ai vécu pas loin de la mer, je jouais au bord de la mer, le goût du sel de mer m'a suivi pendant toute mon enfance.
Et là... loin de ma famille... loin de mes amis... loin de la mer... je mets du sel dans mon café pour ne serait-ce qu'un petit peu me remémorer les bons moments passés au bord de la mer avec ma famille et mes proches..."

De surprise en surprise, la jeune fille voyait des larmes couler dans les yeux du jeune homme qui lui paraissait d'un coup super mignon.. très beau.. très sensible.. très gentil..
Elle se dit .. une personne qui donne tant d'importance à sa famille ne peut être qu'un bon amoureux..
Elle commença à raconter son enfance et de sujets en sujets ils passerent la soirée à discuter..
Le lendemain.. le surlendemain pareil.. et ça dura des années sous un même toit :)
Et à chaque fois que la princesse faisait du café elle n'oubliait pas d'y rajouter le sel..

40 ans plus tard, la vieille dame ouvrit une enveloppe que son mari lui avait laissé en lui disant 'ne l'ouvre seulement quand je ne serais plus de ce monde'
et elle commença à lire...

Mon amour.. ma princesse.. de toute ma vie je ne t'ai mentie qu'une seule fois.
Et excuse moi d'avoir fondé cette relation sur ce mensonge.
Te rappelles tu notre premiere rencontre ? au café ?
J'étais tellement stressé et mon coeur battait tellement vite qu'au lieu de dire 'sucre' j'ai dit 'sel' et comme tout le monde me regardait surpris, j'ai eu honte de changer et j'ai continuer sur la lancée.
J'ai essayé de te le dire plusieurs fois mais en vain. Tu prenais tellement de plaisir à me faire du café salé que je l'ai bu durant ces 40 années.

Je déteste le café salé.. c'est dégueulasse.. Mais depuis que je t'ai connue, je l'ai bu... sans remord... ni regret... Parce que je t'aimais...
Et si dans une seconde vie je devais revivre cette expérience, je boirai ce café salé, pendant plusieurs vies.
JE T'AIME...

La lettre était mouillée des larmes de la vieille dame.. mais elle souriait et était heureuse..
Un jour on lui demanda comment est le goût du café salé.
Elle répondit avec une voix venue d'ailleurs.. C'est trop bon :)

Hommage

Le 22 mai 1907 Georges Remi, plus connu sous le nom de Hergé naissait en Belgique. Le créateur de Tintin a fait rêver de nombreux enfants et adultes avec les aventures de ce reporter accompagné de son fidèle compagnon Milou.

Je n'ai jamais abordé mon goût pour la bande dessinée mais le 100ème anniversaire de la naissance de Hergé m'en donne l'ocassion. J'ai découvert cet univers avec les aventures de Tintin et Milou ainsi que celles d'Asterix que possédaient mes parents.

Des graphismes simples mais pas simplistes, des scénarios qui se tiennent et les bons qui gagnent contre les méchants à la fin ... une recette qui font des ces histoires de délicieux desserts.

Bien sûr, il y aura toujours une polémique autour de l'engagement et des idées politiques de Hergé, mais il me semble qu'il faut remettre chacune des histoires de Tintin dans le contexte historique. D'ailleurs, pour plagier JJ Goldman, si j'étais en 07 à Etterbeek, dans un monde colonialiste, aurais-je été meilleur ou pire que ces gens ... Bref le débat n'est pas fini. Peu importe car pour moi Hergé, c'est avant tout des moments merveilleux à lire, regarder puis dessiner en recopant les personnages de belles histoires qui m'ont fait rêver.

Aujourd'hui, je suis grand amateur de cet art et possède de nombreuses B.D., dont évidemment les aventures de tintin (et quelques magazines du même nom). Mes goûts ont évolués et se tournent plutôt vers des scénaristes et dessinateurs comme Bilal, Hermann, Tardi, Gimenez, Rosinski ou Moebius ...Et Van Hamme évidemment. Mais je prends toujours autant de plaisir à barouder quelques heures en compagnie de Tintin, Milou et tous leurs compagnons. Et j'espère bien que dans 100 ans, on rendra à nouveau hommage à cet artiste de talent.

One step beyond

Je n'ai pas (ou si peu) dormi de la nuit mais rien à voir avec un lendemain de fête et une méchante gueule de bois. J'aurais préféré ! En fait j'ai le dos en miettes, plutot comme si Marvelous Marvin Hagler m'avait coincé dans un coin du ring et m'avait démoli avec ses rafales de directs et crochets.

J'ai gardé de bons contacts avec mon ex-femme et il n'est pas rare que je l'aide, que ce soit pour garder les enfants afin qu'elle parte tôt le matin au boulot ou lui permettre de faire une activité physique (- sportive), ou encore pour l'entretien de l'appartement que nous avions acheté ensemble et qu'elle a gardé.

Ainsi, lorsqu'elle me demanda si je pouvais venir samedi matin pour emmener à la déchetterie l'équivalent de deux camionnettes de lierre et autres branchages, victimes d'un débroussaillage sans pitié, j'ai accepté. Ces végétaux là, lorsqu'ils sont laissés à l'abandon, c'est du lourd ... les tiges de lierre peuvent faire plusieurs centimètres de diamètre et ne sont pas faciles à transporter.

Bref, beau soleil, pas trop fatigué de la veille, ce devait être un moment sympa quand soudain une décharge électrique dans mes reins m'a rappelé que mon dos ne supportait plus les efforts trop violents. Comme en plus cela fait quelques temps que je ne l'ai plus exercé a des mouvements de contorsion ou de va-vient il s'est bloqué :-( et depuis hier j'en bave avec, en plus, les plans du we tombés à l'eau et surtout le voyage en Argentine qui se rapproche.

Pffff ... pas de bol ...

Bref, j'aimerais bien pouvoir faire "One (or more) Step Beyond" comme le chantent les Madness ... mais en attendant, j'ose même pas prendre un bain de peur de me retrouver coincé dans la baignoire.

J'en profite pour rappeler que les Madness furent inspirés par Prince Buster (le nom de leur groupe est d'ailleurs le titre d'une chanson de Buster) et One Step Beyond est une reprise dont voici l'original.

Tainted Love

J'ai eu un petit passage à vide mais me revoila en pleine forme ... en espérant ne pas me mentir à nouveau :-). Ben oui, je suis ainsi, à me croire toujours plus fort que tout le monde et refuser de croire que je peux être en petite forme et surtout faire comme si de rien était.

Ca arrive et même si mon précédent billet se voulait positif, le week-end passé fut éprouvant en fatigue physique et morale. Je n'ai pas pu me rendre à la soirée bootleg mais suis tombé dans un piège plus diabolique encore et en me couchant vers 6h00 j'ai eu quelque mauvaise nouvelle en plus d'une bonne gastro au réveil ... et mert' comme dirait l'autre.

Bref, panne d'envie, d'inspiration et pas de coke à la maison pour un ptit rail boostant. Mais avec le retour du soleil, la bonne humeur remplit de nouveau la maison et j'espère avoir chassé les mauvais démons qui me piquaient l'âme et le corps avec leur fourches aux dents acérées.

Qui plus est, j'ai eu le plaisir merveilleux d'avoir sympathisé avec une femme adorable que je connais bien si peu mais qui me donne l'espoir d'un exalté et même si je ne crois plus en grand chose et surtout pas en l'amour, en écoutant Marilyn Manson cet après-midi, me voila à redécouvrir la reprise "Tainted Love", single sur lequel j'ai beaucoup dansé lorsque j'étais étudiant.

Ecoutez la version de M.M

Puis redécouvrez les Soft Cell, devenus célèbres avec cette reprise (et oui c'était une reprise)

... de Gloria Jones, dont le Tainted Love est très Soul

Je trouve ces trois morceaux, l'original et les reprises, vraiment superbes et si vous allez sur radioblogclub, attention aux erreur : il ne s'agit ni des Cure, ni de Depeche Mode qui ont fait la reprise de la chanson de Gloria Jones dans les eighties mais bien Soft Cell ;-)

Leave home

Enfin !

Je suis enfin devenu copain avec mon appart' mais il a fallut longtemps pour que nous nous acceptions tous les deux. Lors de la visite faite par une nana sympa d'une quelconque agence immobilière de Thionville, je l'avais pris sans hésitation. C'était d'abord parce que je voulais quitter très rapidement l'ancien foyer familial mais aussi parce que je n'imaginais pas passer des jours à la recherche d'un toit et quatre murs.

J'ai d'abord trouvé l'immeuble dans lequel il se trouvait très accueillant avec son escalier gigantesque et sa fontaine dans le hall d'entrée, qui, même si elle ne crache plus d'eau, donne du cachet à l'ensemble. Puis l'appartement : propre ce qui constituait un exit criteria, au même titre que l'existence d'une chambre pour les gamins et un peu d'espace pour y ranger les bouquins, bd, disques et tout le matériel hifi.

Bref, sans aucune autre hésitation, cet endroit serait mon nouveau lieu de vie ... de campeur au début. De campeur, je suis devenu nomade, car en dépit de l'acquisition du mobilier qui me manquait pour rendre cet endroit chaleureux et accueillant, havre de paix après des journées intenses de travail très stressant, j'étais incapable d'y rester.

Combien de fois, les premiers mois, alors que rentrant du boulot, suivi ou non d'un after apéro, je me changeais, troquant mon costard, mes chemises à manchettes et ma cravatte contre un vieux jean et un T-shirt ou une chemise décontratée pour ressortir aussitôt  prendre l'after de l'after :-))).

Pendant ce temps là où j'écumais les bars de Thionville, la boite aux lettres dégueulait de courrier, les canettes de bière et bouteilles de vin s'entassaient dans la cuisine, les revues, disques et bouquins encore sous cellophane s'amoncelaient sur la table de séjour. Bref, mon appart' et moi n'étions pas copains et je ne faisais rien pour le rendre agréable même si je tenais toujours à sa propreté et son entretien.

Lorsque je rentrais chez moi, c'était juste pour me pieuter, soit cassé par la fatigue mais le plus souvent fracassé, la peau dégoulinant de mousse, de pastis ou d'armagnac tout juste bon à me dessaper, mettre le réveil à une heure raisonnable pour dormir un peu et ne pas arriver trop tard au boulot le lendemain ...

Ca me fait vachement de bien d'écrire cette note, car j'utilise le passé pour parler de ma relation "je t'aime, moi non plus" avec mon chez moi ... Il m'a fallut quelques samedis dimanches pour mettre de l'ordre, traiter le courrier, ranger mes bouquins et CD, remplir mon frigo (avec un peu de bière quand même) et constater tout le pognon envolé dans des fuites futiles et oniriques.

C'est pas encore home sweet home mais ce n'est plus une cellule de dégrisement ou hotel de passes et c'est vachement agréable.

Kick Off

Préambule en réponse à quelque commentaire

Don't worry ... be happy ;-) et cette catégorie n'est pas une antichambre de meetic, ni une complainte d'un bonheur échu, pas même un blues electrique pour tirer des larmes et des émotions. Si aujourd'hui je peux écrire ces posts, c'est parce que j'ai du recul, des certitudes, des envies. Ni solitude (ce qui n'est pas le cas), ni envie de me vendre (c'est pas la foire aux bestiaux ici) ou pendre, ni recherche d'amour ou d'amitié virtuelle.

...

Lui : Je crois que le mieux c'est encore de divorcer.
Voila ! Le mot est lancé une nouvelle fois comme un sempiternel appel à poursuivre ensemble mais sur d'autres bases.

Elle : Effectivement, j'ai bien réfléchi et le moins pire dans notre situation est de divorcer.

Le moins pire évidemment et non le mieux ... une perception toute féminine de la situation et des conséquences d'un choix ultime.

Rewind sur la bande ... et nouvelle écoute du passage. Sa ... euh ... La (un peu lâche de lui faire porter l'initiative du choix car à maintes reprises, ce fut lui qui en parla) décision est prise et le choix est fait. C'est la première fois qu'elle prononçait ce mot mais il était clair qu'il n'existait plus d'alternative à ses yeux. Elle aura pesé le pour et le contre, les contraintes que cette décision allait imposer, les impacts sur les enfants d'abord et principalement puis les conséquences sur son emploi, les difficultés financières, l'organisation de sa vie.

Lui : On fait comment alors ?

Ben oui, il disait ça comme ça ... Jamais il n'avait imaginé que cette décision s'imposerait et pourtant il n'y avait pas d'autres issues évidemment. Conséquences, contraintes, impacts ... et pourquoi pas une analyse de pertinence, un calcul de ROI (Return on Invest), une estimation des coûts et une planification ... Ce n'est pas un projet informatique ... mais une décision de VIES.

Elle : Je me suis un peu renseignée. Je te propose un divorce en commun accord, de prendre le même avocat, maître 'machin' ... etc ... etc ...

On dirait bien qu'il est monté en retard dans le train et, pourtant, c'est lui qui avait mis du charbon.
Tchou Tchou ... c'est parti.

Soul spirituals

Alors que le printemps est généralement signe de renouveau et coïncide avec la forme revenue et l'esprit libéré, je découvre quelques billets, déposés sur des blogs que j'apprécie beaucoup, aux sonorités blues, mélanco et (forcément) tristes comme un cri d'alarme devant lequel nous sommes le plus souvent impuissant.

Le point commun de tous ces billets est qu'ils naissent sous la plume tenue par des femmes, que je ne connais pas au delà du monde virtuel, mais trouve sympathiques, énergiques, courageuses et combatives.

Avez vous remarquez que seules les femmes (j'imagine qu'il existe des bloggueurs, bien sur, mais je n'ai pas encore trouvé leur notes) ont le courage de parler de leur soucis, leurs angoisses, leurs craintes ... leur vie difficile qu'il faut parvenir à gérer lorsqu'on se retrouve seule, avec des enfants.

Ainsi, je viens de créer une rubrique "soul spirituals" pour la remplir de billets qui me tiennent à coeur depuis la création de ce blog, il y a six mois maintenant et dont l'objet est de montrer que l'on peut aussi souffrir en tant qu'homme dans son ame et son corps d'une solitude pesante.

Retracer presque deux ans de sa vie à travers des flashbacks requiert du courage que je n'ai pas eu jusqu'à présent mais avant de lancer véritablement cette catégorie, je souhaite vous dire, mesdames, que même si la situation d'un père devenu seul pourrait avoir l'odeur d'une liberté recouvrée, nous je me sens parfois désemparé, seul, triste et que si vous voyez tant d'hommes au comptoir des bars passée une certaine heure, c'est avant tout pour ne pas être seul et surtout ne pas rentrer dans un appartement vide, sans bruit, sans amour ... étranger.