Tango et Rock

Amours supremes

A peine arrivé au bureau ce matin que je recois un texto. "Une pensée tendre en ce jour de Saint Valentin" signée E.

Meme si ce type de message fait genéralement plaisir, j'aime me souvenir de la personne qui me l'envoie et pour celui-la, j'ai du fouiller dans les tiroirs de ma mémoire defaillante pour retrouver trace de E. Apres avoir fait rougir les resistances de mon cerveau je me suis souvenu d'un echange virtuel fruit d'une rencontre sur meetic. Le courant etait passé, la discussion sympa et l'echange aurait pu se poursuivre mais je n'ai pas donné suite. Pourtant ce message me donne a reflechir ... non pas sur le jour de la Saint Valentin que les romantiques dont je ne fais pas partie apprecient et fetent ... mais plutot sur l'evolution des relations hommes-femmes.

Je me sens un peu perdu, demasculinisé en quelqeu sorte et de plus en plus féminin ... ou tout du moins asexué. D'ailleurs mardi sur Europe 1, un débat a ce propos - prenant pour fil conducteur la violence feminine - m'avait deja chahuté un peu. Je me retrouve dans ces hommes qui ne savent plus trop comment agir vis a vis de femmes de plus en plus autonomes, innovantes et prenant initiatives. J'adopte meme un comportement lache et me refugie dans une sorte de fuite en avant. Il semblerait, dans ce debat, que mai 68 a apporté des concepts sur la liberalisation de la femme mais sans etre allé jusque bout du combat. La parité semble etre interpreté par celle-la comme la necessité de se comporter comme un homme : drogue, violence, sexe ... C'est le coté sex, drogs and rock'n roll que revendiquait les groupe punks et qu'adopte nos adolescentes ... Bref, je suis perplexe et sans reelle opinion ... perplexe et perdu.

Ce préambule pour introduire le dernier et quatrieme album de Daniel Darc - l'ex chanteur de Taxi Girl dont tout le monde se souvient de 'chercher le garcon'. Meme si nous avons pu danser sur Taxi Girl, il faut avouer que ce groupe n'avait rien inventé en matiere de musique. Darc ne souhaite plus en faire reference et se distingue tres nettement de cette perionde 'new-wave' commerciale.

Amours Suprêmes est une belle réussite melangeant un son jazz, blues, pop et rock et me fait penser a Gainsbourg et Arno pour les textes. Le magazine Rock and Folk (février 2008) le consacre album rock du mois et je partage totalement cet avis. J'ai decouvert des textes forts faisant une grande place aux femmes et de l'amour ... des amours tellement ce mot se décline a l'infini.

Bref, en cette St Valentin, et en l'absence d'une Valentine, je me plonge dans les titres de ce magnifique opus.

Who's Got A Match

Avec tout ce boulot, les allers-retours Thionville-Bruxelles, mes heures gaspillé sur meetic (on ne m'y reprendra plus), je n'écoute plus autant de musique et surtout n'ai pas ecrit de notes sur les albums qui me plaisent. En voila trois que j'ai beaucoup apprecié. Attention je ne suis ni influencé par le detestable et degoulinant de mauvais arguments politiques boulangistes mal dissumules sous des articles qui se veulent cul-turels, a savoir les inrocks, ni par un quelconque phenomene de mode 'punk et british rock is not dead'.

Non. Ce sont juste des albums que j'ai ecoutes et qui m'ont plu par leur coté rock anglais (a travers le son des guitares, les melodies parfois destructurees, les riffs) mais egalement melanco-romantique voire poetico-rocailleux.

Shotter's Nation le dernier album des Baby Shambles du groupe de Pete Doherty (l'ex leader avec Carl Barat des Libertines et surtout l'ex de Kate Moss qui l'a fait connaitre plus que son rock tenaillé entre souffrances, grimaces et rock anglais) demarrer fort avec Carry On Up the Morning mais doherty se pose, souffre et deprime electriquement dans un album vraiment reussi. Quand je pense que je ne peux me rendre a l'Atelier a Luxembourg, ni a la Foret a Bruxelles (concerts sod-out), je suis un peu vert meme si les risques que le groupe annule a la derniere minutes en raison de l'absence de Doherty en cellule de degrisement.

Je n'ai pas connu les premiers albums de Biffy Clyro mais lorsque mon copain disquaire m'a conseille cet album je l'ai pris et je suis tres content, encore une fois, de lui avoir fait confiance. Ce trio d'ecossais dont le groupe est qualifié de Rock alternatif  - post punk ont realisé un chouette album aux titres qui s'enchainent bien a la pop (certains titres sont plus 'pop 'dance' que rock alternatif) melodieuse et a la voix heterogene du chanteur.

Bref un bon album qui est sorti depuis plusieurs mois deja et qui merite un petite place dans votre i-pod ou dans votre disco.

Ton dernier acte ...

Et le rock dans tout ca ? Parce qu'entre mes états d'âme meeticien et mon job, il n'y a plus beaucoup d'espace pour le rock et encore moins pour le tango ... Effectivement !

Samedi, pour passer le temps, j'ai fait un saut chez Virgin Megastore et j'ai eu la joie de trouver l'album 'Paris By Night' de Trust sorti en 1988. Un album qui tourna en boucle à mon adolescence mais que je n'avais pas encore dans ma cdthèque. Quelle joie alors de le trouver dans les bacs, non pas pour réentendre Antisocial ou L'élite, mais pour l'hommage fait par Bernie Bonvonsin à son ami Bon Scott. Pour la petite histoire, après une soirée bien arrosée, Bernie quitte Bon qui va se reposer dans sa voiture où il est retrouvé le lendemain décédé d'une asphyxie. Bon Scott, c'était l'âme du groupe AC/DC, le chanteur de l'époque 1974 à 1980 et des albums (entre autre) High Voltage, Let there be rock et Highway to hell.

Trois mois après sa mort, AC/DC sort 'Back in Black' en guise d'hommage et Brian Johnson remplace feu Bon Scott au chant. Depuis ce jour un débat sans queue ni tête existe pour savoir si AC/DC sans Bon Scott est toujours le même groupe ...

Je trouve cette discussion complètement futile car je trouve que les premiers albums faisant suite à Highway to Hell sont fidèles à l'esprit rock et blues rock des premières heures. La voix est différente évidemment mais Johnson sait monter très haut dans les aigüs et je lui retrouve la même puissance que Bon Scott.

Bref, chacun à sa place et AC/DC avec Scott ou Johnson est véritablement un groupe mythique qui a donné au rock puissant ses première lettres de noblesses.

Je recopie les lyrics de la chanson de Trust, 'Ton Dernier Acte' ... superbe texte.

Ton Dernier Acte

On paie cash au comptoir au royaume des stars
Ecoute cette histoire
Parti de rien du tout, tu étais presque au bout
A force de sacrifices, fier aurait été ton fils
Bien sûr il y a la galère, les journées pas claires
Cinq ou six Gigs par soir je sais faut en vouloir
Trop souvent le cachet t'était payé au noir
La rançon de la gloire se paie assis au bar
L'homme était juste et bon doué de la sagesse
Dégaine nonchalante juste un air solitaire
C'était ton dernier gig, c'était ton dernier acte
Parti en souriant histoire de noyer son trac
C'est dur de s'en remettre, violente fut la claque
C'était ton dernier gig, c'était ton dernier acte

Dans sa voix, un voile terne pour couvrir ses mots
Il avait tout pour lui, l'ambition des héros
On discutait souvent et moi je buvais ses mots
Pas tout à fait, seul, le blues dans la peau
C'était le contraire d'une star beau fixe matin et soir
Les murs de la cité résonnent AC/DC
Le frisson des stadiums hurlants pour communier
Ce matin londonien et je n'y comprends plus rien

C'était ton dernier gig, c'était ton dernier acte
Parti en souriant histoire de noyer son trac
C'est dur de s'en remettre, violente fut la claque
C'était ton dernier gig, c'était ton dernier acte

Tout se passait à merveille, on en riait la veille
Et je me suis réveillé la pluie tombait sur le pavé
J'ai relevé mon col, brûlé mes vapeurs d'alcool
Tes mélodies s'étaient subitement vêtues de gris
Les yeux embués de tristesse, mort à vitesse grand V
Le docteur whisky et son double t'avaient noyé
Quand je bois tard le soir quand je rentre cassé
Je ne peut m'empêcher d'y penser, d'enrager

C'était ton dernier gig, c'était ton dernier acte
Parti en souriant histoire de noyer son trac
C'est dur de s'en remettre, violente fut la claque
C'était ton dernier gig, c'était ton dernier acte

J'aurais aimé être assis auprès de toi
Du coma au trépas tu n'aurais jamais franchi le pas
Je t'aurais réchauffé je ne t'aurais pas laissé
Et je m'en veut un peut on s'est raté de si peu
Je voulais parler de ce mec qui est mort en février
Je voulais parler de Bon Scott ce type était mon pote

Fantastic Playroom

Pendant fort longtemps mon environnement musical se bornait au son bien rock, bien blues nourri aux rythmes de ACDC, Motorhead, Deep Purple, Joy Division ou autre Cure et Led Zeppelin ... puis peu à peu, j'ai ouvert les yeux et surtout les esgourdes pour découvrir le jazz, la musique classique, la pop et aujourd'hui l'electro.

Non pas l'electro des boîtes de nuit mais celle qui accompagne ou se mélange avec délicatesse parfois, puissance et rage souvent, la pop, le rock ou le punk. Les magazines rock appelle ce style electro-pop, post-punk ou dance punk et encore electro new wave. Bref beaucoup de termes pour désigner un mélange de musique électronique et de musique électrique rock.

Ainsi, sur ma platine tourne en ce moment trois albums réalisés par deux groupes : The Rapture et New Young Pony Club. N'hésitez pas à jeter un oeil sur leur site officiel qui donne le ton.

J'ai découvert le groupe américain The Rapture à travers leur dernier album 'Pieces of the people we love' que j'ai trouvé bien réalisé et entrainant malgré quelques répétitions.

A la base de chacun des titres, un son teinté rock évidemment ou plutôt new wave qui rappelle The Cure. L'électro-dance donne le tempo et se mélange aux rifs de guitare électrique. First Gear et The Devil sont mes morceaux préférés. Rythme répétitif et son acid-house.

Ainsi, un album qui m'a fait découvrir un nouveau style musical et auquel j'ai adhéré facilement. Album original pour mes oreilles mais sans grande inventivité d'un morceau à l'autre.

Par contre, l'album Echoes est véritable une bombe. Les compositions sont un mix réussi de rock, d'électro et d'inspirations jazz. Jamais simplement l'un ou l'autre, quand le rock prend le pas, on sent l'électro derrière, et inversement. La voix de Luke Jenner (Chant/guitare) se fait haute et se casse et en fermant les yeux on passe de PIL (Public Image Limited et son fameux this is not a love song) à Robert Smith des Cure ou même Ian Curtis de Joy Division.

C'est certainement en raison de son inspiration très cold wave assaisonné d'electro que j'ai adoré cet album qui se trouve largement au dessus du dernier. Pas de titre en particulier car tout est bon sur ce LP.

Rendez vous sur myspace pour découvrir quelques titres:
C'est ici : The Rapture sur myspace.

Le groupe anglais des New Young Pony Club est une formation récente (2004) qui vient de sortir leur premier LP : Fantastic Playroom que vous pouvez écoutez sur le site du magazine anglais NME. On y retrouve le style des Rapture. Tous les titres sont rythmés et dansants et on y retrouve des accents du single Atomic de Blondie. La voix de la chanteuse passe du grave à l'aigü et se mélange bien avec les instruments classiques, guitare, basse, clavier et drums.

Bref, un album agréable à écouter, de meilleure facture que le dernier des Rapture mais moins bon que le LP 'Echoes'. Une réussite qui mérite d'être confirmée avec le suivant.

Under the Influence

Chemical Brothers à la Rockhal dimanche soir.

Epoustouflant : à la sortie du concert ma chemise était trempée tellement mon corps a tressailli et sursauté au rythme du son 10000 volts des Chemical Brothers. Des titres plein d'energie compulsive et des visuels hallucinants. C'est un véritable rouleau compresseur de lumière et de rythme qui a traversé en tout sens la rockhal.

Voici deux titres des C.B ... pour rythmer un peu cette note.

Les nouveaux morceaux de leur album « We Are The Night » (que je trouve particulièrement bien léché),  on pense notamment au single Do It Again ou à Burst Generator, s’intègrent parfaitement dans une set list qui privilégie l’énergie et les secousses rythmiques

No Path to Follow
Galvanize
Burst Generator
Do It Again
Get Yourself High
Hey Boy Hey Girl
All Rights Reversed
Out of Control
Don't Fight/Control
Temptation (New Order)
Star Guitar
Surface to Air
Under the Influence
Saturate
Believe
We Are The Night
Golden Path
Chemical Beats
Private Psychedelic Reel
The Sunshine Underground

Galvanize et Saturate sont les deux titres que j'ai préféré mais la prestation d'ensemble était réellement remarquable et les flashs lumineux, le visuel et le beat ... remplacent sans conteste l'absence des jeux de scène, normal pour un groupe électro.

Dope Show

Magnifique concert de l'iconoclaste, du provocateur et du talentueux Marilyn Manson à la rockhal de Esch hier soir.

Après une galère incroyable pour réussir à me garer, je suis arrivé peu de temps avant le début du spectacle et j'ai réussi à me faufiler pour me retrouver, d'abord au 20eme rang, puis, sous l'effet de la chaleur et des mouvements de foule (pogos gentillets auxquels je me suis mêlé avec plaisir) au 10eme rang à peine.

Le concert fut fantastique : son de qualité et assez puissant pour ne pas s'entendre hurler soi-même (effectivement, y'a rien de pire que de s'entendre soi-même et les voisins gueuler 'faux'), prestation scénique colorée, fumeuse et saisissante, échange avec le public.

Comme Muse, MM est un pro, qui fait son show pendant 1h40 et sans véritable rappel. Mais quel show !!! J'étais trempé à la fin du concert, tout dégoulinant et la voix cassé.

Certains auront peut-être été déçu par la prestation de Marilyn Manson car il ne fut pas provocateur. Vêtu en noir, comme il se doit, légèrement (et non pas outrageusement) maquillé, portant parfois le chapeau-claque, crachant sur la scène, exaltant le public, il n'a pas égorgé de poulet, immolé un guitariste ou versé du sang sur la foule :-)

En ce qui me concerne, je l'ai trouvé vraiment très bon tout comme le spectacle avec ses jeux de lumières, ses fumingènes, la puissance du son et quelques éléments du public très gothique ... j'étais complètement dopé.

 

Dancing shoes

Mardi dernier je suis allé voir le jeune groupe talentueux les Arctic Monkeys à l'atelier et, de tous les concerts des derniers mois, ce fut ... et de loin ... celui que j'ai le plus aimé : Fabuleux.

Mais je ne suis pas vraiment objectif car les deux albums tournent en permanence sur ma platine et ce groupe, qui fut récompensé par les Brit Awards est vraiment tout bon.

Musicalement et techniquement le concert fut excellent et dès le premier titre, la qualité du son fort correcte ce qui est assez inhabituel pour la salle de l'atelier. Les deux albums ont été joués par les Arctic Monkeys avec force, puissance et rock'n roll. Super prestation et groupe accessible, discutant avec le public, se marrant lorsqu'une paire de chaussures a volé sur la scène et regardant malicieusement les slammeurs essayant d'arriver à leurs pieds ...

Parce que OUI (roulement de tambour) ... ça bougeait, ça chantait, ça remuait ... ça slammait dans la fosse. Une ambiance de feu par un public majoritairement anglais. Pas grande chose à rajouter .. Découvrez ce groupe au travers des videos dont celle 'Live' qui est fidèle à mardi dernier.

Des futurs grands du rock ... enfin j'espère.

 

Concert

Clip

Starlight & City of Delusion

Samedi soir, j'ai assisté au concert de Muse à la Rockhal. Concert qui a duré 1h30 avec un rappel minimaliste. Les titres et la prestation du groupe étaient de bonne qualité mais j'ai trouvé le concert un peu court et nombreux fans sont restés sur leur faim.

Après un match de football avec l'équipe des vétérans de Manom, je suis parti, un peu fatigué et les jambes lourdes, à vive allure malgré l'orage en direction de la Rockhal. Bien sûr, comme il était déjà un peu tard et le concert sold-out, j'ai du me garer assez loin de la salle. En outre, c'etait le 3ème concert en une semaine et je pense que tous ces éléments ont fait que je sature un peu en ce moment ... et explique certainement que je fus déçu par le concert en général.

Placé assez loin de la scène, je n'ai pas tellement profité du spectacle mais j'ai quand même apprécié les morceaux et les rares impros.

Muse sont bons, il n'y a rien à dire mais petite déception malgré tout. J'ai hâte de voir les arctic monkeys demain à l'atelier ou même si le son est souvent de mauvaise qualité, il y a la proximité avec les musiciens qui apportent beaucoup et laissent toujours un bon souvenir du spectacle.

Tonight, tonight ou plutot yesterday night

Après un break de six années, la bande à Billy Corgan s'est reformée pour une grande tournée et un nouvel album. Ainsi, les Smashing Pumpkins étaient hier soir à l'Atelier pour un concert de plus de 2h30.

Ce groupe de rock alternatif produit un son très électrique, parfois même à la limite de la saturation. Marqués par une batterie omniprésente, la basse et le clavier ne sont là que pour donner un peu de 'rondeur' aux riffs sauvages ou aux balades pop voire folk.

Le public était assez jeune et c'est bien la première fois que je l'ai trouvé si 'exalté' à Luxembourg et je me suis revu dans mes premiers concerts lorsque ça pousse fort dans les premiers rangs. Un peu à l'écart, j'ai profité de l'ambiance et de la scène.

Ainsi je trouve que le groupe fut très bon et tous les nombreux titres de qualité. Entre rock puissant et balade folk, toute la palette des Smashing Pumpkins a été balayée. Deux rappels et deux heures trente de spectacle, il faut le faire. Bravo !

Par contre, quel gâchis de se produire dans une salle comme l'atelier ou le son était vraiment dégueulasse le premier tiers du concert et limite acceptable le reste du show.

Cela ne semblait pas gêner les 800 fans qui se sont entassés dans la salle et l'ambiance était de feu et de fête.

Ainsi, pour moi le bilan est mitigé ... bon groupe de rock, bons titres mais qualité sonore horrible.

Dans cette petite salle, nous sommes partout bien placés (hormis à la gauche de la scène, c'est à dire immédiatement à la droite de l'entrée - et donc si vous ne connaissez pas, réfugiez vous au fond du bar au bout de la salle) et j'ai pu prendre quelques images.

Et voici tout le matos pour la sonorisation ... vous comprendrez certainement pourquoi le son n'est pas bon et qu'il faille 1h de concert pour qu'il s'améliore ;-)

Into The Fire

Hier soir, super concert des Deep Purple à la Rockhal de Esch.

Don Airey aux claviers, Ian Gillan au chant, Roger Glover à la basse, Steve Morse à la guitare (et pédaliers) et Ian Paice à la batterie nous ont fait du Deep Purple pendant 1h40. Concert très pro, très rock, très hard avec les anciens qui tiennent la baraque et Steve Morse fantastique dans son solo de guitare qui fut mon moment préféré.

Le solo de clavier fut également impressionant entre les hélicos et l'orage on entendait une symphonie à la sauce rock. Les chansons me rappelaient le Live in Japan avec des passages instrumentaux de toute grandeur et d'infinie puissance.

Je ne connaissais pas leur dernier album 'Rapture of the Deep' mais j'ai aimé tous les morceaux avec un seul regret ... ne pas avoir entendu Highway Star ... mais Smoke on the water faisait partie de la set list qui devait être à peu près celle-ci:

Picture of home
Things I never said
Strange kind of woman
Rapture of the deep
Fireball
Into the fire
Steve Morse Solo
Well dressed guitar
When a blind man cries
Lazy
The battle rages on
Don Airey Solo
Perfect strangers
Space truckin’
Smoke on the water
Black night

J'étais en plus super bien placé (3eme rang) et j'ai pu apprécier les solos des différents musiciens et la présence charismatique de Ian Gillian. Pendant tout le concert, je n'ai pas ressenti une seule fois les douleurs musculaires de la veille ... c'était magique et je me suis retrouvé dans mon adolescence lorsque le public a repris "Smoke on the water ... the fire in the sky"

Voici la fin du concert avec Black Night.