Tango et Rock

JuiceBox

Fouillant, comme à mon habitude dans les bacs du disquaire New Sound, (30, Grand-Rue Galerie Neuberg - Luxembourg-Ville), j'ai finalement choisi (entre autre) le dernier album des strokes "First Impressions of Earth".

La surprise fut excellente car je trouve ce nouvel album vraiment très bon pour celui qui aime la pop-rock se nourrissant de sonorités cold et new wave et inspirées de Lou Reed, des Doors et patinées de Bowie du début des 80s. J'avais zappé leur second album Room of Fire car plutôt branché jazz et bues à ce moment.

Pourtant, je me souviens encore de leur premier album "Is This Is" dont la découverte m'avait agréablement surpris, comme l'ensemble des critiques d'ailleurs. Lors de sa sortie, certains disaient que le rock n'était pas mort, mème si je considère qu'il ne sera jamais mort car il y aura toujours des artistes ou des groupes talentueux et innovateurs.

A l'heure d'écrire ces quelques mots, je redécouvre donc ce disque tout poussiéreux,que je laisse tourner sur ma platine mais que j'ai envie de vous faire partager.

The Strokes - Last Nite

En fait ce qu'il y a de passionnant et d'exitant avec la musique quelqu'elle soit, c'est, qu'au delà de procurer des sensations immédiates, elle contribue à nous faire revivre des souvenirs et des moments de notre vie et nous donne des émotions.

The Strokes - Last Nite

Money for nothing

Wouaou !!!!

Quand je relis mon post d'hier je n'y comprends pas grand chose et j'imagine le jeune parisien ayant décroché un job au Luxembourg, fait devenu très courant ... d'ailleurs les Fernand Reynaud frontaliers ne disent-ils pas ces Parisiens qui viennent manger le pain des lorrains ;-) ... complètement perdu dans mes explications confuses.

En fait, toutes les informations sont données ici , sur le site du ministére des finances - administrations des contributions pour les non résidents. Au contraire de la France, l'accueil téléphonique est très charmant et je dois reconnaître que le personnel sensible à vos demandes et cherchant à optimiser votre déclaration, dans notre sens.

Il ne faut donc pas hésiter à appeler ou se rendre sur place. Bienvenue aux nouveaux frontaliers.

Argent trop cher

Contrairement à l'adage, "pas de nouvelle, bonne nouvelle", l'information que je viens de recevoir de la part de l'administration des contributions directes de Luxembourg me laisse perplexe et d'humeur plutot maussade.

En effet, j'ai enfin eu connaissance du montant des impôts qu'il me reste à verser pour les années 2004 et 2005.

Nombreux sont ceux qui pensent qu'au Luxembourg, les impôts sont directement retenus à la source. Ceci est souvent vrai mais avec quelques nuances substancielles -sic- qui font parfois une énorme différence. En effet, lorsque l'on est célibataire avec ou sans enfant ou marié mais dont le conjoint travaille en France par exemple, le taux appliqué sur le salaire brut auquel on a retiré les charges sociales et les déductions éventuelles est fixe et réel. Dans ce cas, le salaire net qui se trouve en dernière ligne de la fiche de paie est vraiment net ... et l'on peut dépenser tout ce que l'employeur nous a versé

Par contre, lorsqu'on est marié avec les deux travaillant au Luxembourg, le salaire brut le plus élevé constitue le salaire de référence sur lequel est appliqué la retenue à la source. L'autre salaire se voit, quant à lui, appliqué un taux de retenue valant zéro.

Or, en mars de chaque année, il convient de déclarer l'ensemble des revenus du foyer à partir duquel est recalculé le montant de l'impôt . Bref, vous aurez compris qu'un taux, non nul celui-ci, est appliqué sur le deuxième salaire et par conséquent, l'administration réclame le montant non versé ...

C'est ce montant là qui vient de nous, mon ex-femme et moi-même, être demandé et argh ... aie aie aie ... qui plus est ... l'oubli de 2004 rend l'addition plus salée encore ... voire astronomique.

Bon je ne vais pas faire le bobo. Je n'avais qu'à devenir fourmi plutôt que de me vautrer dans ma condition confortable de cigale. Mais ça tombe toujours mal ... surtout à l'orée des fêtes de fin d'année.

Get up - Stand Up

Il faut parfois peu de chose pour retrouver la pêche et je me surprends à rebondir si rapidement en espérant bien sûr que ce ne soit pas le chant du cygne.

ING - Luxembourg avait organisé l'année dernière le premier marathon de Luxembourg ville. Nous venons de recevoir au bureau le CD-ROM qui nous replonge, à travers deux vidéos et quelques photos, dans cette ambiance à la fois sportive et festive. Au bureau, nous avions mis sur pieds ou plutôt sur baskets, trois équipes de quatre coureurs pour l'épreuve du Marathon par relais. Nous n'avions alors que la seule ambition de courir ensemble et de terminer les quelques 42 kilomètres.

J'avoue, comme le témoigne cette image, que mon relais d'un peu plus de 12 km à travers les rues du Kirchberg a été difficile car je m'étais alors entrainé plus souvent autour d'un comptoir que sur des routes ou des chemins. Mais je m'en souviens encore avec grand plaisir et l'année prochaine, c'est décidé, je me lance dans le semi-marathon avec pour objectif de terminer en moins de deux heures.

D'ailleurs, je cours deux fois 10 bornes par semaine au rythme des white stripes, des strokes ou encore des kooks qui occupent une bonne place dans mon ipod. 

Rendez-vous le 19 mai 2007 à 18:00 pour le deuxième 'night-run' de Luxembourg.

Chanson d'automne

Chanson d'automne

Au réveil, ce matin,
J'avais enfin une certitude.
L'automne, c'est certain
S'invitait comme à son habitude.

Bon ok, je ne suis pas et ne serais jamais Verlaine. Mais voila une semaine que les sanglots longs des violons de l'automne blessent mon coeur d'une langueur monotone.

C'est l'automne ... Pas l'automne merveilleux et coloré qui prolonge doucement l'été. Cet automne que j'ai eu la chance de découvrir il y a quelques années lors d'un voyage au Québec où les érables multicolores égayaient les journées froides mais ensoleillés.

Non, ce serait plutôt l'automne mélancolique qui me pousse à écouter en boucle Mono, les Sisters of Mercy, les Smiths et Morrissey. Patricia Barber, Diana Krall et même le trio élégiaque de Rachmaninov prennent place sur ma platine également.

En me promenant ces derniers jours sur quelques blogs, je m'aperçois que mon blog et mon esprit ne sont pas les seuls à être balayés par ce vent bruineux et fort désagréable.

Pourtant, après une semaine pluvieuse et froide (au-dessus des normales saisonnières prétend meteo france mais je me gèle), le moment de sortir de cette langueur monotone n'est-il pas venu ?

Les questions existentielles, les relations avec les autres, les soucis d'un père souvent absent demeurent durablement, quelque soit la saison. Alors changeons de disque !

Et si dehors c'est l'automne, je voudrais que dans ma tête et dans mon coeur perce quelques rayons de soleil ... je vous le souhaite également.

Miss Beaujolais

On peut dire ce que l'on veut à propos de cet événement très marketing, mais l'arrivée du Beaujolais Nouveau est une tradition à laquelle je ne déroge jamais depuis mes années lycée.

Je l'ai donc goûté ce matin vers 0h01 avec des potes dans le bistrot d'un ami. Les journalistes sont bien meilleurs que moi pour vous en donner une description gustative. Je vous dirai simplement qu'il est, comme toujours, très léger, d'une jolie couleur violacée, et goulayant. Finalement je l'ai trouvé agréable et surtout il ne m'a pas donné de maux de tête lors du réveil quelques heures plus tard.

Je profite de cette note pour vous présenter Miss Mommessin qui s'affiche sur les bouteilles de beaujolais. Graphisme sympathique qui apporte une note conviviale et chaleureuse à ce vin et à cette circonstance.

Je lève mon verre à votre santé et j'embrasse la miss sur les deux joues.

Sonic Youth

A force d'entendre parler de Florian Zeller, nouvel écrivain très en vogue actuellement, j'ai lu son dernier roman "Julien Parme".

Lire est un bien grand terme car les trois cents pages du bouquin se feuillettent très rapidement. Ce livre raconte les aventures (en définitive) banales d'un adolescent assez rebelle dans l'esprit et un peu dans les actes qui se voit déjà écrivain notoire. Rejetant le nouveau compagnon de sa mère ainsi que l'autorité de celle-ci, il jeune décide un soir de fuguer avec l'Italie pour ultime destination. Le scénario est simple pour ne pas dire simpliste mais le fond n'est qu'un prétexte à un exercice de style pour Zeller : celui de raconter l'histoire à travers la plume et le ton de Julien Parme.

Il faut avouer que je n'ai pas été vraiment convaincu et même si certains passages sont drôles car me rappelant quelques moments ou réflexions de ma propre existence, je préfère des oeuvres plus littéraires. Je ne veux pas rester sur une déception, née certainement de tout le battage fait autour de cet auteur (qui il faut l'avouer, a la jeunesse et l'élégance pour lui) et par conséquent, je lirai son prochain livre.

En Bref, si vous voulez passez quelques heures lascives, lisez ce livre. Mais un conseil, attendez qu'il sorte en poche ou rendez vous à la médiathèque du coin pour l'empruntez.

Les copains d'abord

C'est fou comme les week-end défilent vite. Chaque lundi matin, lorsque je prends le chemin du bureau, j'ai l'étrange et désagréable impression de poursuivre la semaine précédente. C'est comme si les samedis et dimanches s'étaient volatisés. Et pourtant en regardant en arrière, je m'aperçois que ces deux jours furent bien remplis.

En effet, le week-end avait débuté par de tendres moments de complicité en compagnie de mes gamins ; lesquels m'ont fait la joie de venir me réveiller samedi matin. Ils sont encore trop jeunes pour préparer le petit déjeuner mais j'adore quand ils arrivent pour me dire qu'ils ont fini de dormir et qu'il est temps que je me bouge.

L'après midi, alors que je me retrouvai seul, j'en ai profité pour faire un tour rapide des blogs que j'affectionne et poster l'un ou l'autre commentaire. Je dois reconnaître que j'avais la flemme d'écrire et j'ai préféré lire des notes drôles ou culturelles. D'ailleurs à l'issue de cette promenade virtuelle, je me suis enfoncé dans un fauteuil pour commencer le dernier bouquin de Florian Zeller, Julien Parme. Et oui, c'est étonnant, alors qu'il y a quelques semaines encore je faisais la tournée des grands ducs, les blogs que je parcours me donnent à nouveau envie de lire lascivement sur un fond musical soyeux à tendance jazzy (Lisa Ekdahl et Diana Krall).

La fin de journée s'annonçait par contre beaucoup plus hard moins reposante car une soirée 'no limit' était organisée à Terville. J'en avais tellement entendu parler que je tenais à y participer. Et comme quelques copains s'y rendaient aussi c'était l'occasion de se défouler après une semaine difficile. Mais rapidement je me suis senti offside car il s'agissait en fait du rassemblement de l'ancienne jeunesse festive de Thionville et environs. Bref, après quelques punchs, quelques bières et quelques verres de rouge, j'ai préféré me rentrer sagement.

Le debriefing du lendemain, à l'heure de l'apéro, n'a fait mention d'aucun comas éthylique ni delirium tremens aggravé. Hormis quelques peaux de renard lâchées ça et là dans les buissons, l'ex-jeunesse s'est, semble t-il, assagie. Finalement no-limit a ses propres frontières.

Le week-end aurait donc pu se finir paisiblement mais j'avais oublié qu'un ami devait me ramener un ampli et me donner un coup de main pour brancher mes nouvelles enceintes. Finalement quatre paires d'oreilles (certainement plus si l'on compte les voisins ... qu'ils me pardonnent) ont testé la qualité du son ... Pour les remercier, je ne pouvais faire autrement que de les inviter à diner dans un petit resto et puis prendre le digeo dans quelques bars ouverts le dimanche soir. Comme d'habitude, nous avons refait le monde si vaste qu'il méritait qu'on s'y attarda jusque 3h00 ce matin. Je suis bien heureux de n'avoir bu que du pastis de telle sorte que ce matin, pour reprendre mon chemin, j'étais en pleine forme.

Ah ... les copains ...

Allo ! Maman ? ... Bobo ???

Quand je vais au boulot en voiture, j'aime écouter les radios musicales, lesquelles passent trop souvent le dernier titre de Renaud : les bobos ...

Pfff ... j'ai l'impression qu'il parle de nous ... de moi

Les Bobos 
On les appelle bourgeois bohêmes 
Ou bien bobos pour les intimes 
Dans les chanson d'Vincent Delerm 
=> euh ... j'aime pas Delerm ... jamais réussi à accrocher même avec une verveine menthe avant de me coucher

On les retrouve à chaque rime 
Ils sont une nouvelle classe 
Après les bourges et les prolos 
Pas loin des beaufs, quoique plus classe 
Je vais vous en dresser le tableau 
Sont un peu artistes c’est déjà ça 
Mais leur passion c'est leur boulot 
Dans l’informatique, les médias 
Sont fier d'payer beaucoup d'impôts
=> Ok, ancien informaticien, désormais , je préfère dire que je fais de l'organisation ... et pis ça me gave vraiment de payer beaucoup d'impôts et ma passion n'est pas le boulot même si j'aime ce que je fais.

Les bobos, les bobos 
Les bobos, les bobos 

Ils vivent dans les beaux quartiers 
ou en banlieue mais dans un loft 
=> un ptit appart' en location à Thionville sans déco. Juste du bon matériel hifi.

Ateliers d’artistes branchés, 
Bien plus tendance que l'avenue Foch 
ont des enfants bien élevés, 
qui ont lu le Petit Prince à 6 ans 
Qui vont dans des écoles privées 
Privées de racaille, je me comprends 
=> Bon ça commence à se corser car mes gamins sont en école privé et ils me dessinent parfois un mouton.

ils fument un joint de temps en temps, 
font leurs courses dans les marchés bios 
=> Ni l'un ni l'autre, l'herbe c'est bon pour les poules.

Roulent en 4x4, mais l’plus souvent, 
préfèrent s’déplacer à vélo 
=> Le vélo ça me fatigue et je n'ai pas de 4x4 même si j'ai deux voitures en étant seul.

Les bobos, les bobos 
Les bobos, les bobos 

Ils lisent Houellebecq ou philippe Djian,les Inrocks et Télérama, 
Leur livre de chevet c’est surand 
Près du catalogue Ikea.
=> Je déteste Houellebeurk mais je lis 'les inrocks' et parfois je flâne chez ikea mais je trouve rarement quelque chose.

Ils aiment les restos japonais et le cinéma coréen 
=> Miam les sushis surtout au yamayu santatsu

passent leurs vacances au cap Ferret
La côte d'azur, franchement ça craint
=> Plutôt Hendaye et la côte basque

Ils regardent surtout ARTE 
Canal plus, c’est pour les blaireaux 
Sauf pour les matchs du PSG 
et d’temps en temps un p'tit porno 
=> La télé c'est juste pour regarder des DVD comme les best of de la coupe du monde de foot ou de VMD.

Les bobos, les bobos 
Les bobos, les bobos 

Ils écoutent sur leur chaîne hi fi 
France-info toute la journée 
Alain Bashung Françoise Hardy 
Et forcement Gérard Manset 
=> Manset fait partie de mes artistes préférés et son dernier album 'Obok' est magnifique.

Ils aiment Desproges sans même savoir 
que Desproges les détestait 
Bedos et Jean Marie Bigard,
=> Ah non aucun des trois ... d'ailleurs je ne sais pas quel artiste me fait rire actuellement. En fait, je ris en parcourant certains blogs.
 
même s’ils ont honte de l’avouer 
Ils aiment Jack Lang et Sarkozy 
Mais votent toujours Ecolo 
Ils adorent le Maire de Paris, 
Ardisson et son pote Marco 
=> Mouais ... bof ... je ne donne crédit à aucun parti ni homme politique et pourtant je fus encarté engagé à un moment.

Les bobos, les bobos 
Les bobos, les bobos 

La femme se fringue chez Diesel 
Et l'homme a des prix chez Kenzo 
Pour leur cachemire toujours nickel 
Zadig & Voltaire je dis bravo 
=> Kenzo pour les cravates et 501 pour les jeans .. pour mes costards y'a pas de règles car il faut que je sois bien dedans.

Ils fréquentent beaucoup les musées, 
les galeries d'art, les vieux bistrots 
boivent de la manzana glacée en écoutant Manu chao 
=> Les musées oui car c'est un moyen de rêver ... et les bistrot vieux ou lounge mais pour des mojitos, des whiskys ou de l'armagnac.

Ma plume est un peu assassine 
Pour ces gens que je n'aime pas trop 
par certains côtés, j'imagine… 
Que j'fais aussi partie du lot 

=> Ben comme un peu tout le monde finalement : on a tous quelque chose de bobo en nous ... mais ouf pas trop pour moi ;-) JE déteste que l'on me range dans une boîte ou un profile ...

Ils nous ont emmené au vent.

Le groupe rock français Louise Attaque a enchanté le public hier soir au Galaxie d'amnéville et je fus conquis par leur jeu et leur adaptation très live de chacun de leurs morceaux. Leur dernier album "A plus tard Crocodile" constituait la clé de voûte du concert mais en réalité, après deux heures sur scène, nous avons pu nous goinfrer de la plupart des titres des trois albums.

La salle chauffée par le groupe Tétard, au rock à la fois naïf et puissant mais prometteur s'est ensuite laissée rapidement envahir par Louise Attaque. Un fond lumineux violacé, des solos de basse, de guitare, de violon ou de batterie excellents ont donné une ambiance très rock et enjouée.

J'ai vraiment aimé chacun des titres car, au contraire de certains groupes qui reproduisent sur scène ce qu'ils font en studio, Louise Attaque adapte l'intro ou la fin du morceau et ajoute des passages solos assez musclés. On sent bien d'ailleurs que ce groupe fut d'abord un groupe de scène au départ. Lousie Attaque aime le public et lui transmet toute son énergie et sa passion.

Arrache moi, titre plus personnel et angoissant inspirée de la cold et me rappelant "le Fleuve" des Noirs Désirs fut magnifiquement interprété et je crois que ce fut mon moment préféré.

On se donne Rdv au prochain et merci pour ce bon moment.
See u later alligator ...

Quelques infos supplémentaires ici et là.