Tango et Rock

Rock #1

Comme chaque semaine je me suis rendu chez mon petit disquaire qui propose essentiellement des albums de pop, rock, jazz et country, d'artistes connus ou confidentiels, produits par de grands sociétés de production ou sous labels indépendants.

A l'instar du boulanger traditionnel ou de tout autre d'artisan local, ce disquaire connait parfaitement les produits qu'il vend et sait conseiller les clients qui le souhaitent. C'est d'ailleurs mon cas car je suis souvent à la recherche de nouvelles musicalités ou de nouveau groupes. Ce disquaire m'a appris qu'il cessait définitivement son activité sur Thionville pour se recentrer sur la boutique qu'il détient en partie à Luxembourg dans la Galerie Beaumont.

Cherchant à comprendre la raison, il m'a expliqué qu'à part une clientèle d'habitués qui acquièrent bon nombre de disques, peu de personnes venait chez lui. Cette clientèle se situe principalement dans la fourchette 25-45 ans et la plupart a toujours été consommatrice de vinyls puis CD à l'écart de la puissante influence de la radio ou de la télévision. Le contenu de ses bacs n'attire pas la population de Thionville et reste destiné à une population plus confidentielle. Or sentant le (mauvais) vent venir, même s'il n'a pas encore connu une chute de son chiffre d'affaires, il préfère s'aventurer sur d'autres voies. Il n'a pas tellement à souffrir de ceux qui consomment du MP3 via internet mais plutot des grandes surfaces commerciales qui proposent les disques 'valeurs sures' ou 'aseptisés'. Pourtant dans le rock, la qualité de la musique n'a rarement été aussi bonne et les trois notes et quelques riffs qui suffisaient à faire un album à succès il y a 15 ans ne suffisent plus dorénavant.

C'est dommage de perdre ce type de commerce et des sites comme jamendo même s'ils proposent de découvrir de nombreux artistes de qualité, ne remplaceront jamais la convivialité que l'on trouve chez le disquaire du coin.

Malgré cette triste nouvelle, je me suis fait plaisir avec les albums suivants :

• The Rapture - Pieces of the people we love
• The Mars Volta - Amputechture
• Rise against - For suffere & the witness
• Peaches - Impeach my bush
• Cracker - Greenland
• Ramstein - Live aus Berlin

Juste envie de les écouter pour le moment ; l'heure d'en parler viendra.

TANGO #1

Mon amour et ma passion pour le tango sont nés d'une étrange manière, il y a presque deux ans maintenant. Alors devenu célibataire, je m'obstinais à refuser de devenir copain avec mon nouveau logement passais alors mes soirées à refaire le monde levant le coude en compagnie d'autres personnes brouillées avec leur appartement également.

Cette occupation, bien que plaisante et remplissant encore parfois certaines de mes nuits, n'en restait pas moins futile et superficielle. Lorsque je pris alors la résolution de me bouger un peu, j'ai eu la chance de lire l'annonce d'une jeune femme cherchant un partenaire de tango pour participer à un cours débutant. C'est avec succès que je franchis l'obstacle du casting et je fus pris pour le rôle.

La paloma et la cumparsita étant mes seules référence en matière de tango, je me suis rendu chez mon disquaire favori (comme quoi il reste encore des primitifs qui achètent des CD et je le resterai encore longtemps). Il m'a conseillé Louis Gardel et Asto Piazzola pour l'histoire et la culture mais surtout Gotan Project et Orquesta Tipica Imperial pour le nuevo tango.

Je me souviendrais longtemps des frissons et des émotions que m'a donné l'écoute de chacun des morceaux de tango. C'était merveilleux, triste et grisant, subtil et puissant, bref, c'etait magique !

Les cours de tangos avec ma partenaire furent également une révélation. Cette danse si esthétique et sensuelle est un langage et une culture qui enveloppent et transportent. Depuis cette découverte, je suis des cours hebdomadaires et prends un immense plaisir à me rendre aux practicas tous les mardis soirs à Luxembourg-ville.

D'ailleurs j'y cours ... sans oublier de laisser quelques liens.

Tango dans la région : Metz Ville Tango et Tango Argentino à Luxembourg

Tango à Paris : Tango Argentin

Mesure flippante

Le ministre délégué au budget, Jean-François Copé vient d'annoncer la mise en place d'une mesure visant à réduire la vignette sur les flippers, baby-foot et autres et à donner un coup de pouce financier aux cafés. Au lieu de 800 parties, il en faudra maintenant 250 à 300 pour que l'exploitant commence à faire du blé sur ces machines.

En lisant cette news, j'ai repensé à toutes ces années scolaires et étudiantes où j'avais choisi l'option flipper-JBC (jambon beurre cornichon) à la place d'autres matières, certes plus utiles pour avoir le bac, les partiels ou autres diplômes - sésames garantissant, parait-il, un bon métier - mais tellement plus conviviale et chaleureuse.

Une fois les deux pieds dans le monde du travail, j'ai gardé l'habitude du petit noir le matin et de la partie de flipper à l'heure de l'apéro mais il m'a fallut rapidement me résoudre à changer de plaisirs ludiques. Les flippers disparurent peu à peu de tous les établissements, remplacés parfois par des jeu de fléchettes mais le plus souvent par d'horribles écrans tactiles proposant une kyrielle de jeux électroniques.

Actuellement, le Quasar à Luxembourg et la Licorne et l'Ecurie à Thionville sont les seuls endroits que je connaisse où il est possible de faire vibrer l'appareil. Jouer aux fléchettes est agréable aussi et une partie de cricket (faire 3 fois le 15 - 16 - 17 - 18 -19 - 20 et le centre ou la bulle) entre copains peut être source d'un bon moment et de quelques tournées mais jamais cela ne remplacera une partie de flipper.

Cette nouvelle mesurette peut permettre la réhabilitation de ces engins électroniques dans les arrières salles des bistrots. C'est pourquoi elle me réjouit malgré son côté mélanco.

Bon, c'est pas tout ça mais j'ai une envie soudaine d'entendre le bruit sourd et sec du flip qui claque.

Portefeuille blog

Le week-end est l'occasion de récupérer d'une semaine difficile pendant laquelle je fais coexister la vie diurne et la vie nocture. Cela devient de plus en plus difficile et je commence (enfin) à privilégier la qualité à la quantité. Il serait temps d'ailleurs car ce rythme est éprouvant.

Ainsi le week-end je me repose et j'en profite alors pour me consacrer à l'un de mes hobbies : le boursicotage. Plongé dans la presse financière et surfant sur les forums boursiers j'arbitre mon portefeuille titres. L'arbitrage n'est pas seulement lié au sport; il correspond également à l'évaluation de son portefeuille et au choix des titres à garder, à vendre et à acheter. C'est souvent du sport mais avec en plus l'excitation du joueur à une table de blackjack.

Mon portefeuille est constitué uniquement de titres cotés à Paris. Je favorise actuellement le secteur de l'énergie et de l'industrie mais il serait temps de me  consacrer aux domaines de la santé ou de l'écologie. Mes choix s'appuient essentiellement sur l'analyse fondamentale des sociétés avec une pointe d'analyse technique. Je ne suis pas un professionnel du trading et je n'ai pas la prétention d'être un expert de la bourse c'est pourquoi je cherche souvent une confirmation de mes décisions dans les forums et fait confiance à mes coups de coeur non rationnels.

Voici le portefeuille virtuel que je viens de créer aujourd'hui et qui, du point de vue du contenu est très proche de mon portefeuille réel.

Voyons voir comment il va évoluer dans les semaines à venir et j'essayerais d'argumenter mes choix en espérant que sa performance sera bonne mais moins que celle de mon portefeuille réel.

Une vie de frontalier

Tous les journaux sont revenus aujourd'hui sur le drame insensé qui s'est produit hier. En effet, comment, à l'heure où nous recevons sur notre GSM le score d'un match de foot en direct, deux trains peuvent se percuter ... je n'arrive pas à y croire ... mais dans ce contexte capitalistique où la défense l'existence des intêrets des uns et des autres est déséquilibrée, il est (de plus en plus) évident que la vie d'un cheminot, d'un frontalier ou d'une personne en général pèse moins qu'un train de marchandises devant arriver à l'heure.

Les informations de France 3 Lorraine Champagne-Ardenne et celles de Yahoo France fournissent des commentaires intéressants ainsi que la version papier du journal luxembourgeois La Voix.

Les frontaliers au Luxembourg sont répartis ainsi (Statistiques de 2002 et donc chiffres à revoir à la hausse malgré la stagnation du marché de l'emploi) :

• 52000 en provenance de France
• 27000 en provenance de Belgique
• 14000 en provenance d'Allemagne

A partir de Thionville, l'A31 est un axe totalement saturé et depuis une dizaine d'années de plus en plus de personnes empruntent les TER Nancy-Metz-Thionville-Luxembourg. Il est évident que tous les travailleurs frontaliers et leurs proches se sentent concernés et très émus par ce drame.

Pourquoi alors vivre en France, en Belgique ou en Allemagne ? Ne serait-il pas plus simple de s'installer à Luxembourg. De nombreuses raisons expliquent cette situation avec en premier lieu le coût du loyer ou de l'achat à Luxembourg qui est une des villes les plus chères d'Europe. En suite, il est fréquent dans les couples que le conjoint travaille dans le pays d'oingine du frontalier. Enfin, certains estiment que le système scolaire ou medical du Luxembourg n'est pas au niveau de celui des autres pays.

J'ai choisi de vivre à Thionville et de faire le trajet tous les jours, par le train et en voiture pour la première et troisième raison. Même s'il me faut au mieux une heure porte à porte pour me rendre au travail lorsqu'il n'y a pas d'incident (bouchons ou retard de train), je préfère vivre dans un appartement de deux à trois fois la superficie de celui que je pourrais obtenir à Luxembourg. Enfin, j'ai nous avons (mon ex-femme et moi) volontairement opté pour faire suivre à mes nos enfants le système éducatif français.

Inutile de se plaindre en permanence de cette vie de frontaliers (choisie pour bon nombre d'entre nous). Cela n'empêche que ce type de catastrophe est complètement absurde à notre époque.

Putain de train

Collision de trains en Moselle: dix morts

Une collision frontale entre un train de voyageurs régional et un train de marchandises a fait dix morts mercredi vers 11h45 à Zoufftgen (Moselle) près de la frontière franco-luxembourgeoise, annoncent la SNCF et la préfecture de la région Lorraine. Cette dernière précise qu'une cellule de crise a été mise en place. Au moins une dizaine de blessés sont recensés, selon la préfecture.

Le ministre des Transports Dominique Perben a fait savoir qu'il se rendait en urgence sur les lieux de l'accident à Zoufftgen (Moselle) avec Anne-Marie Idrac, présidente de la SNCF. Cet accident s'est déroulé sur la ligne Thionville-Luxembourg.

Philippe Mirville, porte-parole de la SNCF, a précisé que le TER qui effectuait une liaison entre le Luxembourg et Nancy était entré en "nez à nez" avec le train de fret car, sa voie habituelle étant en travaux, il avait emprunté la seconde voie, sur laquelle roulait le train de fret dans le sens France-Luxembourg.

"Actuellement, nous avons plus d'une centaine de sapeurs-pompiers qui sont sur place ou qui se dirigent sur place pour monter des hôpitaux de campagne avec des équipes médicales et prendre en charge dans les meilleures conditions possibles l'intégralité de ces victimes", a expliqué sur France-2 Samuel Gesret, commandant des sapeurs-pompiers de Moselle.

AP bez/cb/mw

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Voila plus d'une heure que nous tournons tous en rond à la banque à attendre des nouvelles de notre collègue ... et nous sommes nombreux à nous sentir concernés car tous les jours nous utilisons ce moyen de transport.

Une nouvelle nous parvient, notre collègue est choqué mais va bien ... Cela n'enlève rien au tragique de l'affaire ...

10 morts, bordel !!!! pas possible de voir ça ...

Envie de gerber

En route vers la blogosphère

Les yeux plongés dans le guide « Expédition pour les nuls », j’avançais péniblement dans cette jungle hostile et tortueuse. L’aiguille de la boussole m’indiquait que je touchais enfin au but après de longues semaines d’errance et d’égarement, de détours et d’hésitation.

En effet, derrière ces futaies épineuses et filandreuses se cachait l’objet de mon périple : la Blogosphère, cette étrange cité désignée par ce terme sur ma carte touristique. Cité qui m’a séduit au point de m’ennivrer dès la découverte de quelques parchemins et autres vélins provenant sans aucun doute de cet étrange endroit.

Obsédé par cette soif de découverte, aveuglé par ce dessein chimérique, mes sens refroidis par l’épuisement, je n’ai pas pu éviter le piège qui se referma sur moi. Capturé dans les fils baveux d’une immense arantèle, je vis bientôt fondre sur moi une gigantesque araignée orange. J’entendais sa voix mécanique me répéter incessamment que tous ses consultants étaient en ligne actuellement.

Je me redressais brutalement et regardais autour de moi. Le corps trempé comme un biscuit dans un thé à la menthe, j’ai su aussitôt que ces images provenaient d’un affreux cauchemar. La relative molesse élastique de ma couche et les contours des meubles dans la pénombre m’ont rassuré et poussé à me rendre dans le salon, à l’endroit même où se trouvait les appareils électroniques qui orchestrait ma vie. La livebox et mon portable etaient bien là, sages comme des images et pourtant noyés dans un flot de fils multicolores …

Merci Orange pour ces si délicieux moments passés avec la hotline et les prises de tête avec le guide utilisateur et l'adapteur WIFI.

Maintenant, j'y suis, j'y reste et l'essentiel finalement est d'y être parvenu mais surtout d'y rester.